Objective: In schizophrenia, cognitive dysfunctions commonly affect attention, memory and executive function, interfere with functional outcome and remain difficult to treat. Previous studies have implicated the cholinergic system in cognitive functioning. In Alzheimer's disease, cholinergic agonists have shown modest clinical benefits on cognitive and behavioural symptoms. Impaired cholinergic activity might also be involved in schizophrenia. Hence the role of cholinesterase inhibitors (ChEI) as adjunctive therapy is under study. We aimed to review the literature and evaluate the overall effectiveness of ChEI adjunctive therapy for the management of cognitive dysfunctions in schizophrenia.
Methods: We conducted a computer-based search using PubMed (up to February 15, 2006) and ISI Web of Science (conference proceeding abstracts from January 2003 to December 2005) databases. We used the search terms "schizophrenia," "cognition or memory" and "tacrine or donepezil or rivastigmine or galantamine." Studies included were critically analyzed for allocation, blindness, duration and study design, demographic data, and clinical and neuropsychological outcome assessments. We excluded studies that involved patients with psychiatric disorders other than schizophrenia-spectrum or if they involved animals or molecular investigations. We also excluded conference proceeding abstracts with no explicit neuropsychological battery and/or results.
Results: Data on ChEI as adjunctive therapy for the cognitive impairments in schizophrenia are sparse and so far derived from small samples and mostly open uncontrolled studies. ChEI's potential in long-term management has barely been documented and remains to be fully explored.
Conclusion: There is insufficient evidence on whether ChEI should be used for the treatment of cognitive dysfunctions in schizophrenia. Nevertheless, further studies with appropriate trial designs and outcome measures in homogenous schizophrenia populations are warranted.
Objectif: Dans les cas de schizophrénie, le dysfonctionnement cognitif affecte généralement l'attention, la mémoire et la fonction d'exécution, interfère avec le résultat fonctionnel et demeure difficile à traiter. Des études antérieures ont associé le système cholinergique au fonctionnement cognitif. Dans les cas de maladie d'Alzheimer, les agonistes cholinergiques ont montré des avantages cliniques modestes pour ce qui est des symptômes cognitifs et comportementaux. Une activité cholinergique diminuée est peut-être aussi liée à la schizophrénie. C'est pourquoi le rôle des inhibiteurs de la cholinestérase (IChE) comme thérapie d'appoint est à l'étude. Notre objectif était d'examiner les écrits scientifique et d'évaluer l'efficacité globale de l'emploi des IChE comme thérapie d'appoint pour la gestion du dysfonctionnement cognitif dans la schizophrénie.
Méthodes: Nous avons effectué une recherche informatisée en utilisant les bases de données PubMed (jusqu'au 15 février 2006) et ISI Web of Science (les résumés des actes de congrès de janvier 2003 à décembre 2005). Nous avons utilisé les termes de recherche suivants “schizophrenia”, “cognition or memory” et “tacrine or donepezil or rivastigmine or galantamine”. Les études retenues ont été soumises à une analyse critique de l'attribution, du fonctionnement à l'insu, de la durée et de la conception, des données démographiques et des évaluations des résultats cliniques et neuropsychologiques. Nous avons exclu les études qui comprenaient des patients souffrant de problèmes psychiatriques autres que ceux qui appartiennent au spectre de la schizophrénie, des animaux ou des enquêtes au niveau moléculaire. Nous avons aussi exclu les résumés d'actes de congrès sans résultats ou sans batterie d'éléments neuropsychologiques explicites.
Résultats: Il y a peu de données sur les IChE comme thérapie d'appoint pour les déficits de la cognition dans la schizophrénie et, jusqu'à maintenant, elles ont été tirées de petits échantillons et d'études pour la plupart ouvertes et non contrôlées. Le potentiel des IChE pour la gestion à long terme est à peine documenté et demeure peu exploré.
Conclusion: Il n'y a pas suffisamment de données probantes pour permettre de déterminer si les IChE devraient être utilisés pour le traitement du dysfonctionnement cognitif dans la schizophrénie. Néanmoins, d'autres études dans des populations homogènes de patients schizophrènes, et comprenant des conceptions d'essais et des mesures des résultats appropriés, sont justifiées.